Legendary Songwriter François Cousineau Honoured with Induction to the Canadian Songwriters Hall Of Fame

A man of many talents, François Cousineau has made his mark on “la chanson québécoise” and in the realm of theatre, film, and television. Out of humility, he often resists being called an artist—but he is, without a doubt, the very embodiment of one.

Born in Montréal on May 10, 1942, François Cousineau is a pianist, composer, conductor, and arranger who has profoundly shaped Québec’s music scene since the 1960s.

The second of five children, he began studying piano at the age of five, later attending the Vincent-d’Indy School of Music, where he earned his diploma in 1961. He was also admitted to the Barreau du Québec in 1966, although music ultimately became his chosen career path.

In the 1960s, he established himself as a pianist accompanist, arranger, orchestrator, and conductor for leading artistsof the era, including Jacques Blanchet, Monique Leyrac, and Pauline Julien—with whom he toured in Québec, France, Poland, the USSR, and Cuba. He composed several of her landmark songs, including Le Temps des vivants, Le Voyage à Miami, and Un gars pour moi. This period also marks the beginning of his work as a composer, notably with La robe de soie, set to lyrics by Clémence Desrochers.

In the theatre world, Cousineau composed the music for several major plays, including Les Beaux dimanches and Pauvre amour by Marcel Dubé (1966), as well as Les Girls (1969), a landmark feminist revue by Clémence Desrochers. He also contributed to the creation of two successful musicals: Crackpot (1970) and Mascarade (1971), both staged at Théâtre de la Marjolaine.

On television, he stood out as a music director, pianist, and arranger for several Radio-Canada shows, including Jeunesse oblige, Zoom, Appelez-moi Lise, and Studio 11. He notably collaborated with Lise Payette on Place aux femmes, the first feminist magazine show on Québec radio.

Cinema also offered him fertile ground: he composed the scores for numerous documentaries and feature films, including L’Amour humain (1970), Sept fois par jour, and Jacques-Yves Cousteau’s Les pièges de la mer (1982). He became widely known thanks to Un jour il viendra mon amour, the theme song from the film L’Initiation, performed by Diane Dufresne, which was a huge popular success.

This encounter with Diane Dufresne marked the beginning of a collaboration with lyricist Luc Plamondon. Together, they created Tiens-toé ben, j’arrive! (1972), the singer’s debut album, which catapulted the Cousineau-Dufresne-Plamondon trio to the top of the charts in both Québec and France. Around forty songs would emerge from this collaboration, many of which would become classics, including En écoutant Elton John, J’ai rencontré l’homme de ma vie, and Les hauts et les bas d’une hôtesse de l’air.

François Cousineau composed more than 200 songs for major artists, including Robert Charlebois, Renée Claude, Céline Dion, Yvon Deschamps, Jean-Pierre Ferland, Ginette Reno, Martine St-Clair, and Fabienne Thibeault, the latter being the first to perform Cousineau’s iconic song Ma mère chantait toujours.

On the international stage, he collaborated with Maxime Le Forestier in the late 1970s, serving as producer, arranger, and conductor for his concerts at the Olympia and the Festival d’été de Québec. He also co-produced Fais ta vie!, Charles Trenet’s final album (1995). His music for the 1979 television program Prévert, rose ou bleu? received several awards in the United States. In 1980, he was invited to conduct the orchestra for the television program Champs Élysées, earning a Gémeaux Award nomination.

In parallel, François Cousineau has also pursued a solo career in instrumental music. He presented his first instrumental concert in 1979, in Montréal and at the Olympia in Paris. In 1999, he released his first self-titled solo album for piano and orchestra, which earned the Félix Award for Instrumental Album of the Year. He followed with Veux-tu que j’t’aime? (2000), Clin d’œil à des amis (2003), along with several tours across Québec. In 2022, he released two digital compilations—Odyssée and Nuits blanches—, followed by Mémoires, his first solo piano album.

And let’s not forget one of his most iconic contributions to Québec’s collective memory: the jingle Ohé Ohé, created in 1984 to mark the 450th anniversary of Jacques Cartier’s arrival.

A staunch advocate for authors’ rights, François Cousineau was a founding member of both SPACQ (1981) and SODRAC (1985), and served as president of SOCAN from 1994 to 1996. He served on the boards of these organizations for over twenty years.

His contributions to Québec’s cultural landscape have been recognized many times over: Prix national francophone de la SOCAN (2003), Knight of the Ordre national du Québec (2011), and, more recently, the Guy-Mauffette Award (2024), the highest honour bestowed by the Québec government for achievement in media. The François Cousineau Award, presented annually since 2006 by the SPACQ Foundation, honours Québec’s song composers. Eleven of his songs have been recognized as SOCAN Classics.

François Cousineau’s music stands out for its harmonic richness and remarkable stylistic openness. Despite their complexity, his works remain accessible thanks to strong, poignant melodies. It’s this signature style that has allowed his work to reach a wide audience and gain a popularity that continues to be passed down from generation to generation.

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Homme aux mille talents, François Cousineau a su conquérir non seulement le monde de la chanson québécoise, mais également ceux du théâtre, du cinéma et de la télévision. Celui qui, par humilité, résiste parfois à l’étiquette d’artiste en est, sans contredit, la parfaite incarnation.

Né à Montréal le 10 mai 1942, François Cousineau est un pianiste, compositeur, chef d’orchestre et arrangeur qui a profondément influencé la scène musicale québécoise depuis les années 1960.

Deuxième d’une famille de cinq enfants, il commence l’apprentissage du piano dès l’âge de cinq ans, avant de se former à l’École de musique Vincent-d’Indy, où il obtient un diplôme en 1961. Il est également admis au Barreau du Québec en 1966, bien que ce soit la musique qui guidera finalement sa carrière.

Durant les années 1960, il s’impose comme pianiste-accompagnateur, arrangeur, orchestrateur et chef d’orchestre auprès des chansonniers de l’époque, tels que Jacques Blanchet, Monique Leyrac et Pauline Julien. Avec cette dernière, il part en tournée au Québec, en France, en Pologne, en URSS et à Cuba. Il compose pour elle plusieurs chansons marquantes, dont Le Temps des vivants, Le Voyage à Miami et Un gars pour moi. Cette période marque aussi ses débuts en composition, avec notamment La robe de soie, sur un texte de Clémence Desrochers.

Au théâtre, Cousineau signe la musique de plusieurs œuvres majeures, notamment Les Beaux dimanches et Pauvre amour de Marcel Dubé (1966), ainsi que Les Girls (1969), revue féministe marquante de Clémence Desrochers. Il contribue aussi à la création de deux comédies musicales à succès : Crackpot (1970) et Mascarade (1971), présentées au Théâtre de la Marjolaine.

À la télévision, il se distingue à titre de directeur musical, pianiste et arrangeur dans plusieurs émissions de Radio-Canada, comme Jeunesse oblige, Zoom, Appelez-moi Lise et Studio 11. Il collabore notamment avec Lise Payette sur le premier magazine féministe de la radio québécoise, Place aux femmes.

Le cinéma lui offre également un terrain fertile : il compose les trames sonores de nombreux documentaires et longs métrages, dont L’Amour humain (1970), Sept fois par jour et Les pièges de la mer de Jacques-Yves Cousteau (1982). Le grand public le découvre grâce à Un jour il viendra mon amour, chanson-thème du film L’Initiation, interprétée par Diane Dufresne, qui connaît un immense succès populaire.

Cette rencontre avec Diane Dufresne marque le début d’une collaboration avec le parolier Luc Plamondon. Ensemble, ils conçoivent Tiens-toé ben, j’arrive ! (1972), premier album de la chanteuse, qui propulse le trio Cousineau-Dufresne-Plamondon au sommet des ventes au Québec et en France. Une quarantaine de chansons naîtront de cette association, dont plusieurs deviendront des classiques comme En écoutant Elton John, J’ai rencontré l’homme de ma vie et Les hauts et les bas d’une hôtesse de l’air.

François Cousineau a composé plus de 200 chansons pour des artistes majeurs, notamment Robert Charlebois, Renée Claude, Céline Dion, Yvon Deschamps, Jean-Pierre Ferland, Ginette Reno, Martine St-Clair et Fabienne Thibeault, cette dernière ayant interprété pour la première fois la célèbre chanson Ma mère chantait toujours.

Sur la scène internationale, il collabore avec Maxime Le Forestier à la fin des années 1970, agissant comme réalisateur, arrangeur et chef d’orchestre pour ses concerts à l’Olympia et au Festival d’été de Québec. Il coréalise également Fais ta vie! le dernier album de Charles Trenet (1995). Sa musique pour l’émission Prévert, rose ou bleu? créée en 1979, est honorée aux États-Unis par plusieurs prix. En 1980, il est invité à diriger l’orchestre pour l’émission Champs Élysées, obtenant une nomination aux prix Gémeaux.

Parallèlement, François Cousineau mène aussi une carrière solo dans le domaine instrumental. Il présente son premier spectacle instrumental en 1979, à Montréal et à l’Olympia de Paris. En 1999, il réalise son premier album solo éponyme de piano et orchestre, qui reçoit le Félix de l’album instrumental de l’année. Suivent Veux-tu que j’t’aime ? (2000), Clin d’œil à des amis (2003), ainsi que plusieurs tournées à travers le Québec. En 2022, il publie deux compilations numériques (Odyssée et Nuits blanches), suivies de Mémoires, son premier album de piano solo.

On ne saurait non plus oublier sa composition de l’un des jingles publicitaires les plus connus du Québec : Ohé Ohé, créé pour souligner le 450e anniversaire de l’arrivée de Jacques Cartier en 1984.

Militant engagé pour les droits d’auteur, François Cousineau est l’un des membres fondateurs de la SPACQ (1981) et de la SODRAC (1985), et il a été président de la SOCAN (1994–1996). Il a siégé pendant plus de vingt ans aux conseils d’administration de ces organisations.

Son apport à la culture québécoise a été maintes fois reconnu : Prix national francophone de la SOCAN (2003), Chevalier de l’Ordre national du Québec (2011) et, plus récemment, le Prix Guy-Mauffette (2024), la plus haute distinction remise par le gouvernement du Québec pour une contribution aux médias. Le Prix François-Cousineau, remis annuellement depuis 2006 par la Fondation SPACQ, récompense des compositeurs de chansons québécois. Onze de ses chansons font partie des Classiques de la SOCAN.

La musique de François Cousineau se distingue par sa richesse harmonique et sa grande ouverture stylistique. Malgré cette complexité, ses œuvres demeurent accessibles grâce à des mélodies fortes et poignantes. C’est cette signature qui a permis à son œuvre de rejoindre un large public et de développer une popularité qui se transmet de génération en génération.